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Antispécisme, une philosophie au-delà du véganisme

Antispécisme, une philosophie au-delà du véganisme A lire aussi...

Sommaire

L'antispécisme s'oppose par définition au spécisme qui place l'espèce humaine avant toutes les autres, et donc à la maltraitance, à l'exploitation et à la consommation organisée des animaux.

Ce mouvement idéologique rejoint en cela le véganisme qui prône toutes les violences, celles faites aux animaux, avec peut être des remises en cause plus larges autour d'idéologies remontant à la nuit des temps.

Le spécisme et une tentative de définition :

Pour comprendre cette idéologie, il convient de dresser un tableau de ce qu'est le spécisme, un terme relativement récent puisqu'il ne fit son entrée dans l`Oxford English Dictionary qu'en 1985, avec une définition revue quelques 10 ans plus tard, et publiée dans l`Oxford Dictionary of Philosophy :« Par analogie avec le racisme et le sexisme, le spécisme peut être résumé par une attitude consistant à refuser indûment le respect envers la vie, la dignité, ou les besoins d'animaux appartenant à d'autres espèces que l'espèce humaine ».

Cette idéologie fait partie des temps les plus anciens puisque déjà Aristote affirmait au IVe siècle av. J.-C. dans son ouvrage Histoire des animaux, qu'il existait une hiérarchie entre les espèces animales. Sous la houlette de Richard D. Ryder qui en 1970 a défini le terme de spécisme, ce courant se pose en décideur à la fois sur le droit de vie et de mort, de possession, d'exploitation et de meurtre organisé de certaines espèces animales. Des points communs qui lient à la fois spécisme avec racisme et sexisme : une justification de l'exploitation et de la violence malgré toute notion de justice.

L'antispécisme et ses fondements :

Face à cela, s'est donc développé un mouvement de libération animale appelé antispécisme qui réfute la pertinence de la notion d'espèces animales liée à la théorie de l'évolution, avec pour but final de mettre un terme à l'exploitation des animaux.

Ses fondements puisent ses racines dans la morale existante, en remettant en cause la différence de traitement exercée entre les animaux et les humains avec une conclusion irrévocable : les animaux doivent être respectés autant que le sont les humains puisqu'ils sont considérés comme des individus et non comme des espèces.

De façon concrète, les animaux ne peuvent être considérés comme des marchandises, n'appartiennent à personne avec des conséquences concrètes au quotidien : refuser de disposer de leur vie mais aussi de leurs menstruations (oeufs) et de leurs sécrétions (lait maternel).

Et le véganisme dans tout cela :

Le véganisme ou régime végan, dérivé du mot végétarien, possède une définition issue de la Vegan Society, fondée par plusieurs représentants d'une branche de l'Église méthodiste. Cette doctrine exclue toute forme d'exploitation et de cruauté envers les animaux, que ce soit pour se nourrir, s'habiller, se soigner voir même l'utilisation des animaux pour les loisirs et le travail comme les chiens guides d'aveugle, les chevaux de trait, en ce qui concerne ses plus fervents défenseurs.

Face à tout ces points communs, il semble indéniable que les prises de position convergent vers un même point, à savoir un respect pour l'animal dans toute son acception.

En cela, le véganisme et l'antispécisme se superposent. Toutefois, il convient peut être de différencier un courant philosophique que semble être l'antispécisme, avec ses conceptions notamment sur les notions d'espèces et d'individus, points que le véganisme ne revendique pas puisque plus apparenté à une doctrine.

Peut-on être de nos jours végan et antispéciste, la réponse semble couler de source, puisque n'étant pas antinomique, l'inverse pourrait sembler plus discutable si les idées et concepts ne donnent lieu qu'à des débats, des écrits sans applications pratiques, ce qui ne semble pas le cas pour le moment.

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