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Bio, le business des labels

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Sommaire

Le marché du Bio a flambé ces dernières années, le marché français des produits alimentaires issus de l'agriculture biologique ayant atteint à lui seul plus de 5 milliards d'euros en 2014.

Distribués jusqu'à peu de temps encore dans les magasins spécialisés ou en vente directe, bon nombre de grandes surfaces proposent également désormais leurs produits étiquetés aux couleurs des labels. Avec près de la moitié des surfaces engagées en bio dans 5 régions françaises, 12 919 transformateurs, distributeurs et importateurs, le marché du bio est devenu un business juteux, qui à défaut d'une législation européenne unique, propose différents labels, chacun avec leur propre cahier des charges et leur certifications réalisées par des organismes indépendants et reconnus.

Faut-il mieux privilégier un label plutôt qu'un autre, les cahiers des charges sont-ils tous aussi exigeants, des questions que chaque consommateur est en droit de se poser à l'heure actuelle compte-tenu à la fois de la publicité et de la quantité des produits biologiques proposés à la vente.

Un marché du Bio réglementé:

  • L'agriculture biologique se définit avant tout comme un mode de production basé notamment sur la non-utilisation de produits chimiques de synthèse et d'OGM. Ces règles rigoureuses définies dans un premier temps dans des cahiers des charges privés et qui subsistent, sont très vite devenus nationaux, avant d'être encadrées au niveau européen par le règlement CE n°834/2007 ainsi que mondiales.
  • Au niveau européen, cette réglementation précise notamment les principes de production, d'élevage, de préparation, de distribution et d'importation, les listes positives de produits, additifs et auxiliaires utilisables (pour la fertilisation, les traitements, la transformation...) ainsi que les principes de contrôle, de certification, de sanction et d'étiquetage. Outre ces contrôles annuels obligatoires spécifiques à l'agriculture biologique, les services de l'Etat opèrent des contrôles ciblés, qui s'ajoutent à ceux réalisés dans le cadre de la réglementation générale.
  • Tous les types d'activité comme celles liées à la production, à la transformation, à la distribution, à l'importation ainsi que tous les types de productions (végétales, animales, produits transformés à usage alimentaire) sont concernés.
  • Pour commercialiser des produits issus de l'agriculture biologique, tout opérateur qu'il soit producteur, préparateur, distributeur ou importateur doit avoir été contrôlé par un organisme certificateur agréé par les pouvoirs publics et disposer des certificats correspondants, ceci afin de pouvoir commercialiser des produits issus de l'agriculture biologique. Cette règle autorise toutefois des exceptions comme celles accordées à certains distributeurs et certains restaurants commerciaux qui peuvent bénéficier d'une dispense de contrôle.

A quand un label BIO unique ?

Si plusieurs labels bio existent avec leur propre cahier des charges donnant lieu à des certifications réalisées par des organismes indépendants et reconnus, la raison en est simple : il n'existe à ce jour pas de législation européenne unique.

Sans remettre en cause le sérieux et la qualité des produits proposés à travers ces labels bio, les différents cahiers des charges peuvent être actualisés et améliorés en permanence en fonction de l'évolution des capacités technologiques et de la réglementation générale : une porte ouverte à la dérive pour ceux qui souhaiteraient surfer sur une vague des plus juteuses.

Les labels Bio du marché :

  • AB agriculture biologiqueCréé en 1985, le logo AB est la propriété du ministère de l'Agriculture, qui l'attribue aux producteurs qui en font la demande après certification par les organismes compétents (Ecocert, Agrocert...). Les engagements induits par la présence de ce sigle exigent une culture garantie sans pesticides chimiques ainsi que sans traitement chimique après récolte. L' alimentation de l'élevage pour les produits consommables doivent être exempts de pesticides chimiques, et majoritairement composée de céréales, une alimentation pouvant provenir d'autres exploitations biologiques de la même région. Une interdiction de traces d'OGM au-delà des 0,9 % reste toutefois admise en cas de contamination fortuite. Un recours limité aux traitements vétérinaires et aux médicaments est autorisé et le bien-être des animaux garanti par un espace minimal ainsi qu'un accès au plein air. Toutefois, depuis le 1er juillet 2010, les choses se sont quelque modifiées : alors qu'avant cette date, les règlements et labels européens et français coexistaient, avec un label AB qui était plus exigeant que le label européen, tous les produits issus de l'agriculture biologique portent désormais le nouveau logo européen, une feuille étoilée sur fond vert, discréditant ainsi aux yeux de certains le label français AB, d'autant plus que ce dernier est désormais attribué automatiquement aux producteurs qualifiés pour le label européen.

  • EcocertL'un des labels présents sur le marché est celui représenté par Ecocert, qui est en fait un organisme de contrôle et de certification agréé par le Ministère de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Pêche et par le Ministère de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi. Ses exigences portent sur l'obligation de contenir 95% minimum d'ingrédients d'origine naturelle, 10% minimum du total devant être issus de l'agriculture biologique. 5% maximum font partie d'une liste très restreinte de molécules synthétiques qui demeurent indispensables comme agents de conservation et dont la présence doit par ailleurs être explicitée sur l'emballage. Les matières premières d'origine animale et les tests des produits sur les animaux sont interdits ainsi que les parfums et colorants de synthèse, les silicones, les parabens, les glycols. Quant aux ingrédients ils doivent être collectés, transformés ou extraits selon des procédés validés par Ecocert. Enfin,les fabricants écocertifiés sont ainsi contrôlés 2 fois par an par un auditeur Ecocert indépendant.
 
 
  • CosmébioLe label Cosmebio est le fruit d'une collaboration d'une dizaine de laboratoires cosmétiques, qui ont élaboré un cahier des charges autour d'une cosmétique éthique. Le contrôle reste effectué par des organismes certificateurs indépendants et agréés comme Ecocert ou Qualité France qui labellisent les produits cosmétiques et non les marques. Deux niveaux de certification ont été accordés à savoir le label Bio, pour des cosmétiques écologiques et biologiques et le label Eco pour des cosmétiques écologiques. 95% des ingrédients nécessitent d'être naturels ou d'origine naturelle, 95% et 50% respectivement d'être des ingrédients végétaux issus de l'agriculture biologique. Le produit fini doit quant à lui être issu de l'agriculture biologique à hauteur de 10% pour le label Bio et 5% pour le label Eco. Tout comme le label Ecocert, les parfums et colorants de synthèse, les parabens, les silicones, les matières issues de la pétrochimie et les produits éthoxylés (PEG) sont interdits mais avec une liste positive limitée de molécules synthétiques, explicitées sur l'emballage. Quant aux produits, ils sont garantis sans OGM. Couplé à un large respect de l'environnement, l'ingénierie génétique ainsi que le radiations ionisantes dans la production et le traitement des produits agricoles demeurent interdits.

  • BDIHLe label BDIH concerne les médicaments, les produits diététiques, les compléments alimentaires et les soins corporels. Créée en 1951 par l'association fédérale des entreprises commerciales et industrielles allemandes desdits secteurs, le cahier des charges de ce label est construit sur une "liste positive" d'ingrédients autorisés, un seul ingrédient non autorisé excluant la certification du produit entier. Les cosmétiques exigent une formulation issue de matières premières naturelles, du règne minéral ou végétal autant que possible de culture biologique contrôlée ou de cueillette sauvage contrôlée. En plus des exigences déjà mentionnées, ce label a ajouté dans son cahier des charges l'obligation de transformer des matières premières en préparations cosmétiques avec précaution et en leur faisant subir peu de processus chimiques. L'accent est également mis sur l'obligation d'utiliser des emballages économes et respectueux de l'environnement.
 
 
  • Austria Bio Garantie (ABG)Austria Bio Garantie (ABG), créée en 1993, est un organisme de contrôle et de certification autrichien indépendant et agréé pour les produits diététiques, les compléments alimentaires et les soins corporels, tous les cosmétiques naturels labellisés ABG étant contrôlés par les propres équipes d'ABG. Hormis le fait que 100% des ingrédients doivent appartenir à la liste des ingrédients autorisés établie par BDIH, 95% minimum des ingrédients biologiques sont certifiés biologiques, les produits garantis sans OGM. Les parfums et colorants de synthèse, les parabens, les silicones, les matières issues de la pétrochimie et les produits éthoxylés (PEG) sont interdits mais sans liste positive limitée de molécules synthétiques. Aucun test des ingrédients ou du produit fini sont autorisés sur les animaux. De plus , la transformation des matières premières et la fabrication des produits doivent répondre à des normes environnementales strictes.
 
 
  • Nature & ProgrèsLe cahier des charges du label Nature & Progrès, un label créé par une association de consommateurs, de producteurs agricoles et de professionnels de la cosmétique biologique, demeure très strict : pour qu'un produit soit labellisé, ce dernier doit être issu à 100% des ingrédients l'agriculture biologique, un minimum de 70% des gammes de la marque devant être labellisé Nature et Progrès. De plus, l'entreprise doit adhérer à la Charte générale de Nature & Progrès concernant les enjeux environnementaux, sociaux, économiques et humains. Ses garanties se résument à 100% des ingrédients végétaux issus de l'agriculture biologique ou d'une cueillette règlementée, des produits garantis sans OGM, des matières premières obtenues en ayant recours à des procédés physiques ou chimiques simples n'utilisant pas de molécule de synthèse. Les conservateurs, parfums et colorants de synthèse, les silicones et les matières issues de la pétrochimie demeurent interdits ainsi que les tests sur les animaux.
 
 
  • Bio CohérenceLe label Bio Cohérence a été créé par notamment la Fédération nationale d'agriculture biologique (Fnab), les Eleveurs bio de France, ainsi que les magasins Biocoop, Biomonde et ProNatura, en réponse aux nouveaux critères fixés par l'Union européenne en matière d'agriculture bio, annulant le règlement français au profit du nouveau texte européen. En plus des critères européens, Bio Cohérence impose des engagements spécifiques en ce qui concerne tout d'abord les activités de la ferme qui doivent être soit bio, soit en conversion vers le bio.Au moins 50 % des aliments pour les animaux doivent être produits sur la ferme, 80 % pour les herbivores, Bio Cohérence conservant ainsi le principe du lien au sol qui a disparu avec le label européen. Aucune trace d'OGM est autorisée et les produits transformés doivent contenir 100 % d'ingrédients bio. Quant aux traitements vétérinaires autorisés, ils demeurent plus restreints qu'avec le label européen : par exemple, les poulets de chair ne peuvent recevoir aucun traitement allopathique, les poules pondeuses seulement deux. Les agriculteurs qui souhaitent disposer du label doivent passer par un organisme certificateur extérieur (Ecocert, Qualité France, etc.).

  • USDAOutre-mer, les différents labels du programme américain NOP ("National Organic Program") de l'USDA ("United States Department of Agriculture"), concernent les produits agricoles d'origine biologique ainsi que les produits à base d'ingrédients issus de l'agriculture biologique. Les produits labellisés doivent être cultivés, fabriqués et transformés en accord avec les standards du NOP et sont certifiés par des agents accrédités par l'USDA.Il existe trois catégories de produits bio aux Etats-Unis : « 100% organic », « Organic », et « Made with certified organic ingredients » qui apportent chacune des garanties différentes au niveau de la composition.

Combien coûte un label ?

En moyenne, la certification bio coûte 0,5% du prix d'un produit fini, délivrée par des organismes certificateurs : ce ne sont pas des associations caritatives, mais bien des entreprises privées. D'un objectif commun au départ, à savoir faire appliquer un règlement européen, elles se distinguent les unes des autres sur des questions secondaires inhérentes au label lui même : la notoriété, la rapidité de traitement des dossiers, l'accompagnement proposé, le réseau déjà constitué. De plus, ces organismes certificateurs peuvent agir sur le cahier des charges qu'ils tâchent de faire appliquer puisqu'ils font partie de la commission nationale pour l'Agriculture Biologique, à titre d'experts : leurs propositions peuvent ensuite remonter jusqu'à la commission européenne.

En dehors du secteur agricole, les organismes certificateurs peuvent directement rédiger les cahiers des charges qui ne relèvent pas de l'agriculture : c'est le cas notamment du secteur de la cosmétique ou du textile.

Ce coût de certification représente une charge trop élevée pour bon nombre de petits producteurs, qui de ce fait, reste en agriculture raisonnée, alors même que leurs cultures, modes de fabrication peuvent être tout autant cultivés, élaborés dans les règles de l'art, inhérentes aux exigences des différents cahiers des charges existants : y aurait-il une agriculture bio à deux vitesses ?

Les produits issus de l'agriculture biologique sont à l'origine de niveaux plus élevés en composants nutritionnels recherchés, comme les vitamines, les antioxydants et les acides gras polyinsaturés dont les fameux omégas-3.

Besoin de mieux manger, de préserver sa santé, couplé à un phénomène de mode, les ventes de produits biologiques suivent une courbe ascendante, rendant ainsi certains industriels et actionnaires des plus avides pour se démarquer de leurs concurrents.

Les labels Bio, bien que très réglementés au demeurant, comparés aux produits dits de marque ou discount, ne peuvent prétendre à offrir aux consommateurs une garantie à 100%, du fait des exigences variables émanant de leurs chartes respectives, de contrôles pas toujours faits de façon régulière faute de personnel et parfois d'origine privée.

Peut-être conviendrait il enfin d'éclaircir un peu plus ce concept autour du produit dit naturel, mentionné sur bon nombre d'emballages, estampillés bio ou pas d'ailleurs car la nature ou ses produits sont ils toujours sains, à l'ère de cette pollution grandissante que connait la planète, à travers la présence exponentielle de ces métaux lourds, de résidus de pesticides et de nitrates retrouvés dans les végétaux et les animaux? 

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