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L'allaitement maternel, pourquoi le pratiquer ?

L'allaitement maternel, pourquoi le pratiquer ? A lire aussi...

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Depuis la nuit des temps, les femmes ont toujours pu fabriquer et sécréter une nourriture très précieuse et qui reste encore de nos jours le meilleur aliment à apporter à son enfant. Le lait maternel reste en effet le meilleur aliment à proposer au nouveau-né de par les nombreux macro et micro nutriments qu'il renferme, lui assurant ainsi une croissance optimale ainsi qu'une protection des plus adéquates pour prévenir bon nombre d'infections ou de diarrhées liées au nourrisson.

Que contient le lait maternel ?

  • Dès les premiers jours de la naissance, la maman produit le colostrum, un liquide riche en protéines, en vitamine E et β-carotène, de puissants antioxydants, du zinc mais aussi des éléments aux propriétés immunitaires : l'α-lactalbumine, les immunoglobulines, la lactoferrine, les lysozymes et la lactoglobuline. Ces éléments permettent ainsi au bébé de combattre les infections potentielles dès son passage au niveau utérin tout en permettant une maturation de son système digestif, siège d'une grande partie de son système immunitaire.
  • Le lait maternel est riche en deux types de protéines, le lactosérum, plus facile à digérer que la caséine, le 2ème élément présent, qui reste plus longtemps dans l'estomac du nourrisson. Les protéines du lait de vache*, même si elles sont 3 fois plus présentes comparé au lait maternel, sont reconnues par l'organisme humain comme des molécules étrangères, une réaction du système immunitaire pouvant engendrer des intolérances aux protéines du lait de vache avec son cortège de signes cliniques : diarrhée majeure, allergie, troubles digestifs, asthme, eczéma, dermatite atopique. De plus, la nature étant bien faite, le lait de mère apporte au bébé des acide aminés tels que la méthionine, la taurine ou la tyrosine qui répondent parfaitement à l'immaturité enzymatique de l'enfant.
  • Le lait maternel contient du lactose,un sucre dégradé par la lactase, une enzyme présente dans les cellules intestinales, en glucose et galactose, une élément majeur dans la composition des cérébrosides nécessaires à la synthèse de la myéline(cellules nerveuses). Il est également pourvoyeur d'oligosaccharides, qui de par leur rôle de prébiotiques peuvent favoriser le développement de la flore intestinale ( surtout pour la bactérie Lactobacillus bifidus), un élément supplémentaire afin de prévenir bon nombre d' infections du système digestif .
  • Le lait maternel, tout comme le lait de vache renferme des acides gras, dans des proportions toutefois différentes en ce qui concerne les acides gras insaturés, essentiels pour le développement cérébral de l'enfant et que l'organisme humain, de façon générale, ne sait pas fabriquer. Le lait maternel est particulièrement riche en gras essentiels, comme les ALA, EPA et DHA, de la famille des omégas 3 : un litre de lait de femme apporte en moyenne cinq fois plus d'acides gras insaturés (acides linoléique et arachidonique) qu'un litre de lait de vache industriel demi-écrémé, cette quantité variant toutefois suivant l'alimentation de la mère.
  • Côté oligo-éléments, le lait maternel renferme des teneurs en zinc, sous une forme biochimique spécifique, contribuant ainsi à une meilleure prévention, voir permettant de traiter l'acrodermatitis enteropathica (maladie héréditaire liée à une carence en zinc). Moins riche en sodium que le lait maternel, limitant ainsi les risques potentiels d'hypertension artérielle, le calcium, même s'il est trois fois moins présent que dans le lait de vache, n'en reste pas moins mieux assimilé, ce pour des raisons biochimiques. Si le chrome, le manganèse, le cuivre, le sélénium et l'iode sont en quantités à peu près égales dans les deux laits, le lait maternel contient peu de fer mais reste 5 fois plus facilement absorbé que celui présent dans les PCN.
  • Les vitamines A, D ,E et K dépendent de la réserve de la maman en ces vitamines, bien que les experts*s'accordent sur le fait que la vitamine D reste insuffisante pour couvrir les besoins du nourrisson : une dose de 400 UI devrait être normalement administrée au bébé allaité, indépendamment de la quantité de lait maternel qu'il reçoit . Les vitamines du groupe B ainsi que la vitamine C présentes dans le lait maternel dépendent entièrement de l'alimentation de la maman puisqu'elles ne peuvent être stockées au niveau de l'organisme.

Le lait maternel : une réponse parfaite aux besoins du bébé

  • Tout d'abord, en adéquation avec l'évolution des espèces, le lait de chaque mammifère reste adapté à la croissance du petit de son espèce, afin d'assurer sa croissance tout en limitant les déchets métaboliques : la teneur des laits en protéines et sels minéraux est proportionnelle à la vitesse de doublement du poids de naissance.
  • La composition du lait maternel change tout au long de l'allaitement, selon le moment de la journée, durant la tétée ( de par les changements hormonaux)pour s'adapter aux besoins spécifiques du nourrisson aux différents stades de son développement, une capacité d'adaptation que ne sauraient avoir les préparations commerciales pour nourrisson (PCN).
  • La composition du lait mature connait des variations individuelles mineures, dépendantes des apports en vitamine groupe B, C ainsi que suivant le stade de la lactation : la femme qui allaite se doit d'avoir une alimentation variée et équilibrée afin de s'assurer que son lait contienne tout ce dont son bébé a besoin : des légumes de saison d'origine biologique ou issus de l'agriculture raisonnée, des huiles végétales de 1ère pression à froid riches en omégas 3 (colza,cameline,lin), des petits poissons gras, riches en EPA et DHA, des fruits ax vertus anti-oxydantes ainsi que bon nombre d'herbes fraîches, sources de macro et micronutriments.


*American Academy of pediatrics. Policy statement. Breastfeeding and the use of human milk. Pediatrics Vol. 129 No. 3 March 1, 2012. pp. e827 -e841
** Société canadienne de pédiatrie

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