Le droit des peuples à la paix

Lorsque les Thessaloniciens des bibles de la plupart des religions et sectes s'entendent à dire que [lorsqu'ils crieront tous « paix et sécurité » viendra la fin], selon quelles démonstrations unanimes les croyants en entrevoient-ils leur interprétation respective s'accomplir dans un avenir proche... ou même moins proche ?

Depuis la nuit des temps, « on distrait le peuple », on attire son attention, on focalise ses centres d'intérêt, on manipule ses priorités. Pendant ce temps, les « tireurs de ficelles » jouent un spectacle de feu et de sang sur lequel, trop concentrés sur nos vies de nantis, nous ne voudrons trop nous attarder au-delà du journal télévisé quotidien - reliés à ses ficelles, lui aussi -, histoire de ne pas nous rendre trop malades.

Enfants du monde, femmes et hommes battus, négligés, violés, maltraités, décapités, torturés, massacrés, bombardés, anéantis, brûlés... si notre impuissance individuelle à changer leur sort est insupportable, elle l'est d'autant qu'elle s'applique à une multitude de volontés, probablement même à une majorité... d'isolés. Si « l'union fait la force » et que nous sommes tant à vouloir la paix, ce n'est pas dans un déni de masse que nous trouverons des changements. Commençons déjà par ne pas l'ignorer.