Céline Lurquin, rédactrice
Les collations scolaires "nuisibles"
Sommaire
L'objectif de la collation
Entre le petit déjeuner et le repas de midi, un « petit creux » se fait souvent ressentir. L'énergie décline, la concentration aussi. Que l'on soit écolier ou au travail, cette petite faim peut monopoliser notre attention, mais aussi celle de notre organisme. Ne dit-on pas « ventre affamé n'a pas d'oreilles » ?
Cependant, alors que notre cerveau réagit en fixant son objectif sur l'apaisement de la faim, notre organisme, lui, va puiser dans nos réserves ce dont il a réellement besoin, c'est-à-dire, de tout. On a alors tendance à combler cette faim ressentie par un soulagement rapide et efficace : les collations sucrées.
Mais répondre à la demande de l'organisme par le sucre ne rééquilibre pas les niveaux de nos réserves, seule la sensation de faim est calmée, et momentanément, car les sucres contenus dans ces collations sont généralement des sucres rapides, ils ne « tiennent pas au corps ».
Que demande l'organisme ?
- des vitamines (A, C, D, E, B1, B2, B5, B6, B8, B9, B12, PP...) : fruits, légumes, poissons, céréales, produits laitiers, œufs, viandes, champignons...
- des glucides (sucres) :
- sucres lents : pain, pâtes, riz, lentilles, haricots, pois...
- sucres rapides : chocolats, biscuits, bonbons, gâteaux...
- des lipides (graisses) : huiles, margarines, arachides, viandes et poissons gras, fromages...
- des protides : viandes, œufs, poissons, produits laitiers, légumes secs...
- des minéraux & oligo-éléments : fer, calcium, iode, zinc, sélénium, silicium, chrome, molybdène, bore, fluor, potassium, magnésium, manganèse, vanadium, nickel... se retrouvent un peu partout dans une alimentation équilibrée.
Quelles collations bannir ?
Aucune. C'est la malbouffe qui est à bannir. Nous avons aussi besoin de sucres et de nous faire plaisir, l'extrémisme n'apportera jamais qu'un sentiment négatif et une difficulté plus grande encore à résister à la tentation.
Par contre, combien sont les enfants qui partent à l'école le ventre plein de ces céréales qui ne sont autres que sucres rapides, colorants, additifs... ? Pour ensuite manger une collation de la panoplie chips, bonbons, coca... ? Dîner des tartines beurre-choco ou bien des pâtes ? Goûter en rentrant de l'école des barres chocolatées, d'autres chips, bonbons et boissons sucrées, pour souper ensuite en famille des pizzas industrielles ou des plats « rapides » ?
Pourtant, une alimentation équilibrée n'interdit en rien toutes ces choses ! C'est lorsque ce type d'alimentation devient fréquent qu'il y a lieu de réagir. Notre « monde moderne » accorde une trop grande place à la facilité, au détriment de l'essentiel : la qualité des produits et donc, de notre santé.
Le bol alimentaire
Dans certains pays comme en Martinique, en Guinée ou ailleurs, on commence le repas par un fruit, et non pas comme chez nous, en dessert. Pourquoi ? Le fruit est digéré, non pas comme le reste de notre repas, dans l'estomac, mais dans l'intestin grêle. Manger des fruits en fin de repas bloque leur digestion au-dessus du bol alimentaire, leur laissant ainsi le temps de fermenter. Manger le fruit en premier permet de bénéficier de tous ses apports.
Paradoxal
L'ère de la malbouffe a adapté sa production à notre demande, celle d'un monde ou tout veut aller vite, « tout, tout de suite ». Manger plus sainement demande aujourd'hui des efforts : faire ses courses en consommateur responsable, prendre le temps de savoir ce que l'on achète, de trouver de bons produits, mais aussi et surtout.... de cuisiner ! Porter de l'attention à notre alimentation et donc à notre santé n'aurait-il alors qu'un frein actuel et moderne : le temps ?
Il n'y a pourtant pas plus de gestes à faire pour mettre une pomme ou un produit laitier dans le cartable de nos enfants que pour y mettre un paquet de chips ou de bonbons !
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