Céline Lurquin, rédactrice
Les plantes de ma maison nuisent-elles ?
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On a tous probablement déjà entendu l'idée reçue qui prétend que les plantes d'intérieur, rejetant du CO2 pendant la nuit, sont dangereuses, car polluantes pour l'air que nous respirons, notamment si celles-ci se trouvent dans notre chambre.
Certes, les plantes rejettent du CO2 pendant la nuit, mais en quantité telle que l'on pourrait comparer le rejet d'une plante standard sur une nuit à celui d'un rongeur. Il est alors encore plus « dangereux » de dormir en couple, à plusieurs enfants dans une chambre, ou encore, avec son animal domestique dans la pièce !
Et si cette quantité de CO2 rejetée dans l'air par une plante varie selon la totalité de la surface de ses feuilles, elle ne peut cependant pas atteindre, dans des proportions domestiques, un seuil nocif pour l'homme.
Bien au contraire !
Polluants domestiques et plantes dépolluantes
Les polluants dégagés par les matériaux - composés organiques volatils (COV) - constituant les maisons et les bâtiments modernes ainsi que les composants des équipements et du mobilier qui les remplissent, sont - et cela n'est plus à prouver depuis longtemps - à l'origine de nombreux cancers.
On y retrouve certains composants servant notamment dans la fabrication des cigarettes, comme le formaldéhyde, le xylène et le benzène, au sein des peintures, des parfums d'ambiance, des meubles, des moquettes, des vernis, des cires, des parquets et des produits ménagers.
On pourrait aussi parler d'ammoniac, de toluène, de trichloréthylène, de plomb, des fibres minérales, d'oxydes d'azote, de pesticides, du monoxyde de carbone des chaudières à gaz, de la fumée de tabac, des moisissures, des allergènes dus aux animaux domestiques, des acariens.
De plus, le manque d'aération concentre les polluants dans notre milieu ambiant, empêche leur élimination et nous entretient au quotidien un air invisiblement vicié.
Encore une fois, la nature possède tout ce dont nous avons besoin. Il existe de très nombreuses plantes dépolluantes. En voici quelques-unes plus communes et les polluants victimes de leurs vertus décomposantes :
- décomposition du benzène par l'aglaonema
- décomposition de l'amoniac par l'azalée
- décomposition du formaldéhyde par le ficus
- décomposition du monoxyde de carbone par l'orchidée papillon
- décomposition du pentachlorophénol par le philodendron
- décomposition du toluène par la fougère de Boston
- décomposition du trichloréthylène par le lierre,
- décomposition du xylène par le ciclamen
En s'isolant de la nature dans le béton, le goudron et la technologie, l'homme s'est départi d'une protection principale, mais la science démontrant suffisamment à qui veut l'entendre les vertus purifiantes des écosystèmes, de plus en plus de constructions « vertes » voient le jour.
Ramenons de la nature dans nos logements ! Quelques plantes en pots - voire davantage - pour un univers ravivé : un concept réalisable.
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