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Bio et prétendu bio - comment faire la différence ?

Bio et prétendu bio - comment faire la différence ? A lire aussi...

Sommaire

Acheter « bio » suscite parfois des doutes : « ce que j'achète est-il vraiment issu de l'agriculture biologique ? » Aussi, les produits issus de l'agriculture biologique, généralement plus chers, rendent suspects certains produits prétendus « bio » et cependant plus abordables. Comment s'y retrouver parmi les étals ? Quels moyens le consommateur possède-t-il afin de s'informer sur la provenance et sur la qualité des produits qui lui sont proposés ? Aussi, au même titre que le paradoxe de la législation qui autorise des mentions telles que « sans sucre ajouté » tant que le produit concerné n'en dépasse pas un certain pourcentage, les produits prétendus « bio » peuvent-ils pratiquer également cette forme de manipulation commerciale ?

En outre, quand on pense acheter « bio », on pense principalement à des critères tels que « produit sans pesticides, OGM ou produits chimiques ». On pense rarement à « conditions de travail des employés » (quand ce ne sont pas des enfants), on ne pense pas forcément à « bien-être animal », ni au cahier des charges des organismes de contrôle, parfois internes à l'entreprise qui gère les produits.

 

Les labels

Sur l'emballage de chaque produit bio est imprimé un label. Ce label permet de s'informer sur l'origine du produit, sur les critères sociaux, écologiques et économiques liés à sa production, mais aussi, sur les critères environnementaux préconisés, sur les contrôles effectués et par qui. Il est possible de trouver un certain nombre de ces informations regroupées sur le Net, mais si le consommateur souhaite pouvoir se faire une idée plus complète sur ce qu'il achète, il lui incombe une démarche relevant presque d'une enquête. Exemples ndlr - vue d'ensemble des labels bio sur le marché

 

le label biogarantie

 

Le label Biogarantie se voit classifié de « excellent » en matière environnementale et de contrôles, mais de « médiocre » quant à ses critères sociaux. En effet, Biogarantie est géré par des entreprises agroalimentaires qui utilisent plus de 10% en poids d'ingrédients issus d'un pays tiers dont la législation sociale offre une protection limitée, les labels certifiant l'agriculture biologique n'appuyant pas leurs critères uniquement sur la qualité des produits, mais aussi sur les conditions sociales des travailleurs.

 

 

UTZ certified

 

UTZ certified se voit lui aussi coté de « médiocre » quant aux critères sociaux, devant se conformer aux normes interdisant le travail forcé, le travail des enfants et la discrimination.

 

 

 

Fair Wear Fondation

 

 

 

Fair Wear Fondation ne relève d'aucun critère social, économique ou écologique. Il n'existe pas de contrôle externe du label. Fair Wear Foundation n'est pas un label qui garantit que les normes appliquées (ici les normes relatives aux circonstances du travail de l'OIT - International Labour Organisation) sont respectées.

 

 

AB agriculture biologique

 

 

 AB agriculture biologique est coté de « bon » à « excellent » sur les critères environnementaux et de contrôle, mais ne possède pas de critères sociaux. Toutefois, si les labels apposés sur la viande certifient une alimentation biologique selon les critères de ce label, c'est sans pour autant parler des conditions d'élevage. Exemple : un lapin d'élevage, selon les normes du label, doit se voir attribuer un espace intérieur dit « net » de 0,3 m2 pour les plus chanceux, contre 0,15 m2 pour les lapins d'engraissement. 0,15 m2 ! et de 2 m2 en « aire d'exercices béton ». Autant dire qu'à l'intérieur, le lapin est dans l'impossibilité de bouger. Ces conditions d'élevage, tout comme beaucoup d'autres, devraient être abolies et condamnables.

Dès lors, voilà pourquoi s'informer sur ce que nous achetons s'avère une démarche qui peut parfois demander du temps et de la patience, tant la réponse à certaines questions peut rester abstraite. Les contrôles effectués sur les labels ne le sont pas toujours par des entreprises externes. Quand bien même, il nous faudrait étudier quelles nuances et permissivités autorisent le cahier des charges des entreprises de contrôle externes ou internes ainsi que la législation européenne sur laquelle s'appuient ces produits prétendus bio « conformément à la législation »...

Et si les produits bio vendus à des prix « discount » dans les Aldi et dans les Lidl sont pourvus de labels qui satisfont à des critères environnementaux, quel autre critère est-il bafoué, permettant ainsi l'incroyable du « bio pour tous » ? Le critère social ? Une chose est sûre, le « bio » des magasins « discount » n'est pas abordable par renoncement des actionnaires à une part de leurs bénéfices !


Produisons nous-mêmes notre propre potager « bio » !

Pour ceux qui en ont la possibilité, produire soi-même « bio » n'est pas qu'une question de temps, de place ou de tout autre excuse que l'on pourrait ajouter. C'est avant tout une question de bon sens, de décision. Combien êtes-vous à « faire du jardin » pour manger plus sainement, mais à quand même lutter contre les limaces à grands coups de granulés bleus ? Il existe des granulés « bio » ? Qui tuent les limaces, mais pas les oiseaux ou les hérissons qui mangeront ensuite ces mêmes limaces ? Foutaises ! Si l'action est différente, elle est juste indirecte. S'il y a « le tourisme autrement », « manger autrement »... l'oiseau, lui, mourra « autrement ». Les phosphates ferriques sur lesquels s'appuient ces pesticides « doux » sont eux-mêmes au centre de débats houleux des pédiatres quant à l'alimentation des enfants considérés comme hyperactifs, à qui l'on prescrit le médicament à la mode, la Ritaline ! Peut-être l'objet d'une prochaine « polémiques » ?

Céline Lurquin, rédactrice

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